Ces d’employés demandent l’intervention du ministre du Travail, Soodesh Callichurn.
De son côté, la direction de TBS dément ces allégations, soutenant que tout se fait conformément à la loi.
Malgré tout, les employés dénoncent ce qu’ils qualifient de « conditions catastrophiques » de travail. Disant notamment ne pas être mis en présence d’équipements sanitaires, dont du gel hydroalcoolique.
« Kot nou drwa ek kot lalwa? », s’insurge une employée. « On nous a dit que nous n’allions pas être payés », fustige de son côté un chauffeur d’autobus.
« Après un cas positif, j’ai dû m’auto-isoler pendant 14 jours », raconte un autre employé. « A mon retour, j’ai été surpris d’apprendre que je ne recevrais pas la totalité de son salaire ».
« Deza pa pe gagn overtime, kouma pou fer? », se demande-t-il.
Contacté, un des directeurs de TBS dément les propos tenus par ces employés et soutient que ces derniers « ont été payés ». Il affirme également que les équipements sanitaires « sont fournis », soulignant que les hand-sanitizers sont placés dans « chaque point » pour les employés.
« Le paiement du salaire est garanti par la loi du travail »
La pratique de coupure salariale dans le privé a été dénoncée par la Fédération des Travailleurs Unis (FTU) dans une lettre adressée au Premier ministre, Pravind Jugnauth, début août.
Des salariés de diverses compagnies privées ont vu leurs ‘sick leaves’ et ‘local leaves’ être déduits durant la période de quarantaine. Ce que le syndicaliste, Atma Shanto, considère comme « une violation des droits » des travailleurs.
« Le paiement du salaire est garanti par la loi du travail », souligne le syndicaliste.
« Si l’employé doit s’absenter parce qu’il a été placé en quarantaine, ce n’est pas de sa faute. Il ne peut payer le prix des mesures sanitaires imposées par les autorités. Priver un employé de son salaire parce qu’il a été en quarantaine ou en centre de traitement relève d’un abus de ses droits », martèle-t-il.
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