La National Transport Authority exige que les assistants des vans scolaires soient munis d’une pièce d’identité dûment agréée. Des 850 assistants, seuls 191 d’entre eux sont enregistrés à ce jour. La NTA ne compte pas faire de cadeaux…
Nazir Junggee : « La NTA doit revoir cette loi »
> Tous les vans scolaires devraient avoir un assistant à la rentrée, est-ce que vous êtes prêts ?
Oui, nous sommes prêts à 100 %. C’est l’ordre que nous avons eu du Comité Van lekol. Mais le seul souci, c’est que nous allons opérer sans la pièce d’identité.
> Nous constatons qu’il n’y a que 191 accompagnateurs sur 850 qui sont enregistrés jusqu’ici...
Le problème, c’est l’ID ! S’il n’y avait pas ce problème, je peux vous assurer que tout irait comme sur des roulettes. Cette loi aurait dû être appliquée depuis 2002. Elle aurait sécurisé les enfants voyageant dans les vans scolaires. C’est l’ID qui est la source de tous les problèmes. Si la NTA accepte de faire des compromis et d’enlever l’ID, tout en institunt de nouveaux règlements, le problème sera vite réglé. Et tous les vans scolaires auraient leurs assistants.
> Mais s’il n’y a pas d’assistant, la NTA prendra-t-elle des sanctions ?
Nous sommes conscients que quand un van scolaire opère, il doit absolument avoir un assistant pour s’occuper des enfants. Il n’y a pas à sortir de là. Nous sommes sur la même longueur d’ondes que la NTA à ce sujet. Mais le point noir, c’est quand un assistant avec un ID est malade ou absent, qui le remplacera? Généralement, c’est un membre de la famille, quelqu’un que nous connaissons. Mais dans ce cas, le remplaçant n’aura pas de pièce d’identité.
> Sans la pièce d’identité, n’importe qui peut utiliser la carte pour opérer dans un van scolaire.
Vous êtes d’accord que le chauffeur est la personne responsable qui détient le permis pour transporter les élèves. Je ne vois pas comment un chauffeur emploiera une personne qui a un casier judiciaire ou qui n’est pas apte à faire ce métier. Dans ce cas, c’est le chauffeur qui va perdre des clients, car c’est sa réputation qui est en jeu. Cela dit, il n’y a jamais eu de cas pendant les vingt dernières années où nous avons vu les propriétaires prendre des personnes inéligibles pour travailler avec les enfants.
> À quoi devons-nous nous attendre à la rentrée ?
Je fais un appel aux propriétaires pour qu’ils emploient tous un assistant, car la sécurité des enfants prime. Mais je fais également un appel à la NTA pour qu’elle revoie cette loi. Il y a des règlements qu’il faut rajouter, et j’en proposerai d’autres.
Cyril Appajala : « On ne peut transiger sur la sécurité des enfants »
> Tous les vans scolaires devront avoir un assistant à la rentrée. Comment s’est passé l’enregistrement?
Depuis quelque temps de cela, nous avons émis un communiqué dans lequel nous avons invité tous les propriétaires des vans scolaires à enregistrer leurs assistants. Et nous avons dit qu’à partir de la rentrée scolaire du troisième trimestre, nous renforcerons les règlements. Il y en a beaucoup qui sont venus prendre les formulaires : certains étaient dûment remplis et d’autres manquaient de documents. Les documents requis sont : un certificat de moralité et un certificat médical qui prouve que l’assistant ne souffre d’aucune maladie contagieuse. Dans 191 cas, tout est parfait, les cartes sont prêtes. Nous avons appelé les assistants pour qu’ils viennent les récupérer. Mais il est vrai qu’à la rentrée, nous nous attendons que tous les vans scolaires aient leurs assistants dûment enregistrés à la NTA.
> 191 accompagneteurs sur 840 se sont enregistrés. C’est-à-dire moins d’un quart. Que prévoit, dans ce cas, la NTA ?
Nos inspecteurs seront sur le terrain. Ils vont suivre la sitution de près et sanctionner les vans scolaires qui n’auront pas d’assistants enregistrés. On ne peut transiger sur la sécurité des enfants.
> Le Comité Van Lekol est contre l’octroi de la carte personnalisée...
Je ne pense pas que cela soit acceptable. Nous ne savons pas qui utilisera la carte. Nous en avons longuement discuté à la NTA, et nous avons trouvé qu’il faut que la personne en question soit correcte, et qu’elle soit reconnue par le régulateur. Nous ne pouvons pas assurer la sécurité des enfants sur la route et les exposer à d’autres problèmes internes.
> Les contrevenants doivent s’attendre à quel genre de sanction et d’amende ?
Il est stipulé dans la loi que si les règlements ne sont pas respectés, la personne incriminée devra en répondre en Cour et payer les conséquences.
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