Ils craignent en fait que cette filiale de la BAI soit morcelée,ce qui pourrait leur faire perdre leur emploi. Les employés allèguent, à titre d’exemple, qu’il y a des rumeurs que le groupe CFAO est à 98 % prête à reprendre Mercedes, l’une des marques commercialisés par Iframac. Et la même chose devrait se reproduire pour les autres marques de voitures.
Une décision imminente
Suite aux nombreuses rumeurs qui circulent quant à l’avenir d’Iframac, les employés avancent qu’ils ne veulent plus avoir affaire avec Mushtaq Oosman, un des administrateurs spéciaux de la BAI. S’ils le rencontrent, indiquent-ils, ce ne sera qu’en présence d'un représentant de la FSC.
De son côté, Jessica Babylee, la représentante des employés, laisse entendre que Mushtaq Oosman les a informés, lors d’une rencontre hier, mercredi 8 juillet, que rien n'est officiel avec la CFAO. Egalement présent, Roshi Bhadain leur aurait assuré qu’Iframac sera vendu avec toutes ses marques. Selon elle, le ministre a aussi dit que les administrateurs prendront une décision en ce qui concerne tous les groupes de la BAI dès demain.
Ashok Subron ajoute qu'il y aurait des «magouilles» dans cette affaire de vente.«Des choses assez graves se sont passées, dit-il, sans plus de détails. Nous sommes dans une phase délicate.»
Il estime que ceux qui ont plus de pouvoir économique «ont tenté de profiter de la misère des travailleurs». Ce qui lui fait dire qu'il est préférable de ne pas prendre de décision finale demain. Car cela pourrait entraîner un « mauvais deal ».