La part des voitures électriques « made in China » augmente en France et en Europe. Au mois d’août, 19% des voitures électriques achetées en Europe arrivaient directement de Chine (selon des données de Jato Dynamics, outil de comparaison du marché automobile).
Un taux en hausse, qui permet à la filière électrique chinoise de se rapprocher de la place de numéro un en Europe, qu’occupe actuellement l’Allemagne (à 28%). Ceci alors que l’électrification du parc français vient de son côté de passer un cap. En effet, sur les neuf premiers mois de l’année, la part de l’hybride rechargeable dans les ventes de voitures neuves a dépassé les 20%.
Reste que toutes les voitures « made in China » ne sont pas toujours des voitures chinoises. Ainsi, l’essentiel des Tesla achetées en Europe sont produites dans la région de Shanghaï. Le groupe Renault fait de même, avec ses Dacia Spring produites en Chine, plus précisément à Shiyan (Hubei).
Les constructeurs chinois profitent de la percée de l’électrique en Europe
Les constructeurs de l’Empire du milieu ne sont toutefois pas en reste. MG, appartenant désormais à un propriétaire chinois, a réussi à doubler ses ventes sur les huit premiers mois de l’année. La firme a ainsi écoulé près de 60 000 exemplaires en Europe. Ce qui reste faible en termes de volume, mais continue de croître. Sur la même période, Tesla était à moins de 100 000.
D’autant plus qu’une autre entité va bientôt investir le marché français, à savoir Polestar (groupe Geely). Ce dernier lui était en effet interdit du fait d’un conflit juridique avec Citroën, pour une question de logo. Avec Lynk & Co (également membre du groupe Geely), les deux marques pourraient finir 2022 à près de 50 000 voitures vendues. Great Wall Motors, autre acteur majeur en Chine, entre également dans le Vieux continent, avec un SUV et une citadine 100% électrique.