À l’hôpital Victoria, ce sont désormais les véhicules inutilisés, dont des ambulances, qui sont stationnés sur la partie du parking réservée aux «Charge Nurses» et aux «Ward Managers».
Ram Nowzadick, secrétaire général de la NA, s’est rendu d’urgence dans cet hôpital, mercredi, sollicité par les membres du syndicat : «Le traitement accordé à ces infirmiers est déplorable. Ils n’ont même pas eu de préavis. L’accès au parking souterrain leur a été carrément refusé (mercredi matin) lorsqu’ils sont venus travailler. On les a traités comme des voleurs. Ce qui est révoltant!»
Le syndicaliste critique le directeur de cet hôpital par rapport à cette mesure : «Il semble avoir un problème avec les infirmiers puisque ce n’est pas la première fois qu’il prend des mesures à l’encontre de ces derniers. Par exemple, c’est un infirmier qui a été transféré à la place d’un médecin qui était absent de son poste durant les heures de travail. Le personnel infirmier de l’hôpital est très démotivé», affirme Ram Nowzadick.
L’accès au parking est également refusé aux infirmiers de l’hôpital Dr Jeetoo. Depuis deux semaines, tous les infirmiers ont été sommés de garer leurs véhicules en dehors de l’enceinte de l’hôpital. Ce ne sont que les médecins qui sont autorisés à se garer dans la cour de cet établissement. «Nous comprenons parfaitement qu’il y a un problème de parking actuellement à l’hôpital Dr Jeetoo en raison des travaux de construction. En revanche, ce que nous avons du mal à comprendre c’est la discrimination dont sont victimes les infirmiers. Il est inconcevable que le parking soit accordé aux membres du personnel hospitalier selon leurs grades. Que la distribution des espaces de parking à l’hôpital Dr Jeetoo se fasse équitablement entre les médecins et infirmiers!» explique Bagooaduth Kallooa, président de la NA.
Les dirigeants de cette centrale syndicale menacent d’organiser un sit-in si les administrateurs des hôpitaux Victoria et Dr Jeetoo ne reviennent pas sur leur décision dans les 48 heures. «Nous n’allons pas accepter que nos membres soient discriminés alors qu’ils sont à l’avant-plan pour soigner les patients. Que chacun assume ses responsabilités», conclut Bagooaduth Kallooa.
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