Alain Jeannot : « Tou chauffeur bizin koz mem langaz, le Code de la route »

Avec une population de 1,3 million d’habitants et l’accueil de 1,2 million de touristes, les routes deviennent de plus en plus dangereuses.

Alain Jeannot pointe également du doigt le manque de discipline sur la route et le manque de formation des conducteurs. Il observe que l’absence de « moto-écoles » contribue à l’augmentation des risques, surtout que les deux-roues représentent 40 % du parc automobile et sont deux fois plus exposés au danger que les véhicules à quatre roues. Il estime que si tous les véhicules étaient des voitures, le nombre de victimes sur les routes serait probablement inférieur.

De plus, il attire l’attention sur de nombreux panneaux indicateurs mal positionnés et rouillés. Pour assurer la sécurité, il est crucial d’avoir des véhicules bien entretenus et des infrastructures adéquates. Jeannot insiste notamment sur la nécessité pour les conducteurs de maîtriser leur vitesse, en particulier dans les zones résidentielles. Il déclare : « Tou chauffeur bizin koz mem langaz, le Code de la route ». Ce Code doit être appris, enseigné et devenir la langue de tous sur la route afin de réduire le fléau des accidents, dit-il.