Par le biais d’un préposé officiel, Nando Bodha a indiqué à l’express qu’un «comité d’urgence» a été mis sur pied. Tout le système de transport scolaire actuel sera revu, promet-il.
Ce comité comprendra des officiers du ministère, de la Traffic Management and Road Safety Unit ainsi que des représentants de la Compagnie nationale de transport, de la National Transport Authority et de la police. «Une étude complète sera effectuée sur le système de transport actuel. Des mesures d’urgence seront prises dans l’immédiat», fait ressortir la source officielle.
Pour Nando Bodha, s’il est urgent de revoir les failles du système actuel, des mesures doivent aussi être prises sur le long terme. Surtout qu' il y aurait, selon nos recoupements, un manque d’autobus pour le transport des collégiens. Ce sont souvent de vieux autobus qui sont envoyés dans les établissements secondaires.
Autobus bondés
Madoo Ramjee, le président de l’Association des recteurs, déplore que les normes diffèrent quand il s’agit de collégiens. «Vu que les autobus sont bondés, j’ai déjà fait des plaintes, mais on m’a indiqué que les bus scolaires peuvent contenir jusqu’à 90 élèves.»
Basheer Taleb, président de la Fédération des managers des collèges privés, fait le même constat. En soulignant qu’au collège Islamic, à Vallée-des- Prêtres, dont il est le gérant, deux autobus sont alloués pour les filles et aucun pour les garçons. La raison, selon Basheer Taleb, est que l’arrêt d’autobus se situe à proximité du collège.
Il dit ne pas comprendre pourquoi les compagnies de bus hésitent à octroyer le nombre d’autobus requis alors qu’elles sont payées par l’État. «Quand il y a trop d’élèves dans les autobus, c’est certain que des accidents auront lieu», avance Basheer Taleb.
Hindu Girls avait demandé plus d’autobus
Au niveau de la NTA, l’on indique que la direction du collège Hindu Girls avait fait une demande pour plus d’autobus pour les trajets vers le Sud. «La direction a demandé plus d’autobus pour le trajet Bois-Chéri, desservi par la CNT. Or, la CNT ne pouvait pas octroyer d’autobus additionnels», fait valoir une source à la NTA. Avant de préciser que l’établissement «n’a pas demandé de bus scolaires pour le trajet entrepris par l’élève décédée, qui est couvert par des opérateurs individuels».
Par ailleurs, souligne-ton, il revient aux receveurs et aux chauffeurs de s’assurer qu’il n’y a pas trop d’élèves dans l’autobus.
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