Les premiers chiffres démontrent qu’elle sera en mesure de réaliser des économies d’au moins 10 millions de dollars annuellement (environ Rs 320 millions) si le coût du carburant continue a accusé une baisse.
En effet, pour sa première cargaison de 41 000 tonnes de carburant (clean petroleum product) qui sera débarquée ce vendredi dans le port, la STC a payé le coût du fret à 26 dollars la tonne au lieu de 31 dollars comme c’était le cas pour le Red Eagle de Betamax. Pour la seconde cargaison (dirty petroleum products) qui est attendue en mars prochain, la STC paiera le coût du fret à 20 dollars la tonne. Selon un haut responsable de la STC, l’arrivée de cette première cargaison du pétrolier, Torm Anabel, après la résiliation du contrat de Betamax, est de bon augure car les consommateurs n’auront pas à se plaindre d’une éventuelle pénurie sur le marché.
L’arrivée de cette nouvelle cargaison des pétroliers est le fruit d’une collaboration indéfectible entre les autorités indiennes, la Mangalore Refinery and Petrochemicals Ltd et la STC. La STC est d’avis qu’après l’arrivée de ces deux cargaisons de produits pétroliers, elle sera en mesure de lancer des appels d’offres internationaux pour approvisionner le pays sur une plus longue période, soit pour au moins une quinzaine de mois.
Pour l’heure, la STC dit constater que cette baisse du coût du fret n’aura pas d’impact direct sur le prix de vente de carburant sur le marché local. La raison en est que le prix du baril du pétrole est en hausse sur le marché local. Le prix du baril a accusé une hausse d’au moins 30 % entre décembre 2014 à février 2015. Le prix du baril est passé de 45 dollars à 60 dollars.
Battant pavillon singapourien, le propriétaire du pétrolier Torm Anabel qui a été fabriqué en 2012, est d’ori-gine danoise. Le pétrolier est arrivé jeudi dans le port avec à son bord plusieurs types de carburant : l’essence, le diesel pour les navires et le carburant pour avion (jet fuel). “Ce pétrolier est tout nouveau. Contrairement aux bruits qui courent actuellement qu’à l’effet que ce pétrolier date de la deuxième guerre mondiale. Cette information est dénuée de tout fondement”, a déclaré au Matinal, jeudi, un proche du dossier. Le Torm Anabel ne transportera pas de “dirty oil”, l’huile lourde. Cette cargaison sera assurée par un deuxième navire qui mouillera dans le port en mars. L’objectif est de ne pas mélanger les deux types de carburant sur le même navire.