Les points forts et les points faibles de la nouvelle Citroën C4 2021

4 years ago - 25 November 2020, automobile-magazine
Les points forts et les points faibles de la nouvelle Citroën C4 2021
Comme la nouvelle C4 n’a pas attendu pour nous ouvrir ses portes à la fois en version thermique et électrique et, même s’il reste d’autres variantes à prendre en main, il est déjà temps de tirer un premier bilan des prestations.

De départager les points forts et les points faibles de cette troisième génération de la compacte Citroën.

Les points forts de la nouvelle Citroën C4 2021
Une voiture vraiment confortable
Chose promise, chose due. A jouer la carte du confort depuis des décennies, les Chevrons sont forcément attendus au tournant quand vient l'heure du verdict. Heureusement pour eux, la nouvelle Citroën C4 ne déroge pas à la règle. La compacte hérite d'ailleurs des mêmes ingrédients que les C4 Cactus - qu'elle remplace - ou son grand frère C5 Aircross, à savoir une garde au sol un peu surélevée autorisant un peu plus de débattements de suspensions, un amortissement typé souple et d'ingénieuses butées hydrauliques greffées aux amortisseurs. Rien de bien sorcier, mais cette sensation toujours agréable de gommage des défauts de la chaussée. Ajoutez des sièges très accueillants et cette C4 a, sur le plan du confort, tout d'une grande.
Une position de conduite haute et une bonne habitabilité
Non contente d'être confortable en roulant, la nouvelle C4 sait également recevoir. D'abord grâce à une garde au sol de 15,6 cm, la position de conduite est plus haute que dans une compacte standard. Il est donc un peu plus aisé de s'installer à bord de la Citroën qu'ailleurs. Du moins à l'avant, car à l'arrière, il est vrai que la chute de pavillon oblige à pencher un peu la tête.Ensuite grâce à son gabarit (4,36 m de long), à mi-chemin entre compacte et SUV, ainsi qu'à un empattement étiré au maximum (2,67 m) de ce que peut offrir la petite plate-forme CMP du groupe PSA, la Citroën C4 figure parmi les plus grandes et accueillantes de la catégorie. Notamment à l'arrière, où l'on se sent mieux que chez ses concurrentes et compatriotes Renault Mégane ou Peugeot 308.
Un choix de moteurs variés
Comme ses consœurs, la nouvelle Citroën C4 offre donc le choix entre l'essence, le diesel et le tout électrique. Conformément à la stratégie PSA, elle ne change pas de carrosserie lorsqu'elle passe au "zéro émission". Pour chaque énergie, la compacte des Chevrons propose des moteurs pertinents. En essence, le 3-cylindres 1.2 PureTech se décline en 100, 130 et 155 ch alors qu'en diesel, le 1.5 BlueHDi ne laisse que deux puissances : 100 et 130 ch. Dans tous les cas, ces moteurs sont déjà compatibles Euro 6.d full. Certains peuvent recevoir l'appui de la convaincante boîte automatique EAT8.En électrique, l'ë-C4 est toutefois confrontée aux problèmes habituels, à savoir une autonomie limitée. Nous ne l'avons pas encore soumise à notre protocole de mesures ISO, mais ses cousines techniques, dotées de la même batterie de 50 kWh et du même moteur de 136 ch, ne nous ont pas impressionnés lors de précédents tests complets. Reste de bonnes performances côté accélération et un confort conservé.
Des tarifs bien placés
Nous avons déjà détaillé les tarifs de la nouvelle C4 lors de leur publication, mais il faut tout de même les classer parmi ses points forts. En démarrant à 20 900 € en PureTech 100, sont prix d'appel est déjà bas pour une compacte. Pour une version correctement équipée et motorisée, comptez plutôt 25 000 €, ce qui reste toutefois raisonnable pour une variante PureTech 130 boîte méca en finition Feel. En diesel, il faut plutôt grimper autour de 28 000 €, pour une variante BlueHDi 130 EAT8 en Feel.
Les points faibles de la nouvelle Citroën C4 2021
Un look très clivant
Point fort pour les uns car actant une vraie originalité, point faible pour les autres, le design est affaire personnelle. Mais dans le cas de la C4, on ne peut s'empêcher d'y voir un frein. Certes, la française est originale, mais son style lui vaut, de la part des internautes, plus de critiques que d'éloges. A l'avant, on lui retrouve les gimmicks des Chevrons, mais à l'arrière, sa signature lumineuse un peu torturée ne correspond pas à grand-chose. Seuls les clients diront si oui ou non les Chevrons avaient raison.
Un intérieur peu original
A l'extérieur, la nouvelle C4 détonne. On s'attend alors qu'il en soit de même en ouvrant la porte, mais il n'en n'est rien. L'aménagement intérieur de cette troisième génération ne correspond à aucune autre Citroën, un bon point pour l'originalité. Pour l'ergonomie aussi, puisque l'écran multimédia est placé haut et accessible. En revanche, l'écran-compteur tout petit derrière le volant n'est pas très lisible et parait un peu daté. Dans le genre minimaliste, le petit écran du Cactus était à l'époque plus convaincant. Comme si Citroën n'avait pas réussi à trouver le juste milieu sur cette nouvelle C4.
Un châssis un peu pataud
Cette remarque vaut pour ceux qui placent encore le plaisir de conduire comme le premier des critères pour choisir une voiture. Il faut être honnête, ce que la C4 gagne en confort face à une Peugeot 308, elle le perd indéniablement en précision de conduite et en agilité. La remarque vaut aussi face à une Renault Mégane, une Golf 8 ou même une Seat Leon. Plus basses, ces dernières contiennent un peu mieux leur roulis quand viennent les virages. Entendons-nous, la Citroën C4 n'est jamais piégeuse, au contraire, mais ceux qui préfèrent plus de dynamisme au volant n'y trouveront sans doute pas leur compte. Les termes du contrat sont donnés, à vous de choisir.
Une visibilité arrière gênante
Ce peut être un point faible pour qui n'est pas très à l'aise dans la circulation urbaine ou en manœuvre. On ne s'en rend pas forcément compte en s'installant dans la C4 à l'arrêt, mais dès les premiers mètres dans la circulation, la visibilité arrière devient gênante. La faute, notamment, à d'épais montants de carrosserie ainsi qu'à une hauteur de caisse élevée, perturbant un peu la vue dans le rétroviseur intérieur. Prudence, lors des manœuvres et redoublez de vigilance pour les surveillances d'angles-morts.