Le rapport intitulé « State of Africa’s Infrastructure Report 2024 » offre un examen approfondi des infrastructures africaines dans les domaines, tels que le transport et la logistique, l’énergie, les infrastructures numériques ainsi que l’industrie et la fabrication.
Les Seychelles se classent en deuxième position avec une densité de 111,7 kilomètres carré. Le rapport indique également que l’Africa Transport Policy Programme estime que les coûts de transport peuvent représenter jusqu’à 40 % du prix des produits. Conséquemment, un meilleur réseau routier pourrait avoir un impact positif sur le prix des marchandises.
Selon le ministre des Infrastructures publiques, Bobby Hurreeram, ce rapport confirme confirmer le travail abattu par son gouvernement au cours des cinq dernières années. Il a également précisé que le travail se poursuit. Il a fait cette déclaration sur sa page Facebook ce vendredi matin.
L’Afrique a l’occasion de redéfinir son rôle économique en tirant parti de la richesse de ses matières premières et de la jeunesse de sa population.
Maurice, les Seychelles et les Comores sont à la tête du classement des pays africains ayant le taux le plus élevé de route bitumée. Selon le State of Africa’s Infrastructure Report 2024 publié par Africa Finance Corporation (AFC), Maurice possède une densité de 117,2 kilomètres de route bitumée par 100 kilomètres carrés. Les Seychelles arrivent en deuxième position avec une densité 111,7 km et les Comores en troisième position avec une densité de 29, 7 km par 100 km carrés.
Le rapport souligne que l’Afrique dispose d’une occasion sans précédent d’accélérer son développement en associant ses abondantes ressources en énergies renouvelables à des solutions pour combler ses lacunes en matière d’infrastructures. Le rapport met en évidence les lacunes critiques dans des secteurs clés tels que l’électricité, les transports, la logistique, les communications numériques et les chaînes de valeur basées sur les produits de base.
Le rapport vise à quantifier l’étendue des opportunités d’infrastructure de l’Afrique et à fournir des orientations stratégiques pour prioriser les investissements essentiels à une croissance durable.
L’AFC a été créé en 2007 pour servir de catalyseur aux investissements dans les infrastructures menés par le secteur privé à travers l’Afrique. L’approche de l’AFC combine une expertise sectorielle spécialisée avec un accent sur le conseil financier et technique, la structuration de projets, le développement de projets et le capital-risque pour répondre aux besoins de développement d’infrastructures de l’Afrique et stimuler une croissance économique durable.
Le rapport note aussi que malgré des décennies de progrès, le développement des infrastructures en Afrique n’a pas suivi les besoins croissants de la population. La dépendance du continent à l’égard de modèles obsolètes de transport entrave la croissance économique. Cependant, les changements économiques mondiaux dans les chaînes d’approvisionnement et la transition vers l’énergie verte offrent à l’Afrique l’occasion de redéfinir son rôle économique en tirant parti de la richesse de ses matières premières et de la jeunesse de sa population.
Pour que l’Afrique puisse tirer parti de cette période charnière, des mesures décisives et urgentes sont nécessaires pour développer les infrastructures et les chaînes de valeur qui permettront l’industrialisation et un développement adapté au climat.