Ce tragique accident, survenu vers 15 heures, alors que la victime effectuait des travaux de soudure au garage d’Uttam Koylash, âgé de 41 ans et propriétaire du camion impliqué, a plongé la communauté locale dans l’effroi et l’incompréhension, tandis que les autorités tentent encore de reconstituer les circonstances exactes.
L’autopsie de Louis Sylvio Humbert Coco, a eu lieu hier, à l’hôpital Victoria, Candos. Il est décédé d’une fracture du crâne, suite à l’explosion. Louis Sylvio Humbert Coco a été tué sur le coup. Uttam Koylash, le chauffeur du véhicule, a quant à lui été gravement blessé, notamment au niveau des yeux. Transporté d’urgence à l’hôpital de Moka, son état reste préoccupant, bien qu’il soit désormais hors de danger. En raison de son état de santé, il n’a pas encore été en mesure de témoigner devant les forces de l’ordre. Lors d’un entretien avec son frère, ce dernier nous a exprimé son désarroi, précisant : «Mon frère est actuellement à l’hôpital de Moka, où il a dû subir une intervention chirurgicale au niveau des yeux. Ma mère lui a parlé ce matin et son état est stable. Nous espérons qu’il se rétablira rapidement pour pouvoir éclaircir les circonstances de l’explosion. Il est certain que Coco travaillait à ses côtés, mais je suis bien loin de comprendre ce qui a pu se passer. Nous laissons la police poursuivre son enquête.»
Nous avons également rencontré Liliane Alphonse, la tante de la victime, résidant à Résidence Mangalkhan, où Louis Sylvio Humbert Coco vivait. «C’était un homme bien, que j’ai vu grandir. Il avait quitté son épouse et ses enfants, âgés de sept et 11 ans, et habi- tait seul. Il exerçait le métier de soudeur. Nous n’avons pas été en contact ces derniers temps, chacun étant absorbé par ses occupations quotidiennes. Je sais qu’il était récemment venu près de chez moi, malheureusement, nous n’avions pas eu l’occasion de discuter. Je tiens à exprimer ma gratitude envers son employeur, qui a généreusement pris en charge les frais liés à son enterrement et nous a assurés de son soutien.» Les parents de la victime résident dans le Sud et son corps sera auprès de la famille à Case-Noyale.
La police de Rose-Belle a ouvert une enquête afin de déterminer les causes précises de cet accident tragique, suscitant à la fois peine et sidération. L’impact de l’explosion a été tel qu’il a été ressenti dans toute la région, générant une onde de choc à travers les habitations. De nombreux habitants ont fait part de leur frayeur sur les réseaux sociaux, certains soulignant les dangers inhérents à de telles interventions, notamment lorsqu’il s’agit de soudure sur des réservoirs susceptibles de contenir des gaz inflammables comme le méthane.
Sous le choc
Le matin suivant, nous avons pu nous rendre au garage d’Uttam Koylash. En traversant Mare-Chicose, nous avons constaté la présence des pompiers, déployés pour éteindre l’incendie. À quelques mètres du garage, plusieurs camions de transport d’eaux usées étaient garés. Les policiers du Scene of Crime Office étaient présents, mais nous n’avons pas été autorisés à pénétrer sur le site. L’un des camions dévastés par l’explosion semblait presque méconnaissable, tant les dégâts étaient considé- rables. Le bruit assourdissant de la détonation a plongé les habitants dans une panique générale mardi, les poussant à se précipiter dehors pour comprendre ce qui venait de se produire. L’un d’entre eux explique : «Nous avons d’abord cru que l’explosion venait de Mare-Chicose. Cela nous a traumatisés. Ce n’est que plus tard que nous avons appris qu’un camion avait explosé et qu’un homme était mort. Cette tragédie nous a tous bouleversés.» Une autre habitante ajoute : «Avec cette détonation, les fenêtres et les portes ont tremblé. Nous sommes sous le choc.»