De nombreuses répliques, malgré la bonne volonté de leur concepteur, ne sont pas toujours de franches réussites. Heureusement, celle que nous vous présentons aujourd’hui n’est pas à mettre dans le même panier.
Une Camaro méconnaissable
Si le lien entre Chevrolet Camaro et Ferrari n’est pas forcément évident au premier abord, il faut reconnaître que le mélange prend ici assez bien. C’est une Camaro de 1985 qui a servi de base à cette réplique de Ferrari mélangent des traits plusieurs modèles du cheval cabré. Équipée d’un kit large K1 Evoluzione retravaillé on peut s’amuser à essayer de retrouver les différentes inspirations de cet exemplaire unique.
Les jantes reprennent le dessin de celles de la mythique F40, tout comme les feux avant. Le grand capot pourrait faire penser à une 599 GTB. Le pare-chocs avant est bien plus aéré que celui de la plupart des Ferrari. Les larges ailes arrière et le coffre très horizontal peuvent faire penser à la Testarossa.
Le porte-à-faux avant démesuré et les 4 feux arrière carrés, repris d’une Corvette (C4) ZR-1 apparu en 1989, trahissent cependant ses origines américaines. On note le bel effort pour intégrer une double sortie d’échappement.
Habitacle revu
L’habitacle a aussi connu son lot de modifications. Les sièges en cuir proviennent d’une Firebird et les compteurs, désormais numériques, s’intègrent dans un tableau de bord personnalisé. Un espace central a même été prévu pour loger un iPad. Les panneaux de portes sont spécifiques et le volant arbore un gros logo Ferrari. Logo que l’on retrouve d’ailleurs un peu partout sur la carrosserie.
V8 d’origine
Sous le capot, aucune modification pour le V8 5,7 litres de la Camaro de 220 ch et 434 Nm de couple. La puissance est envoyée aux roues arrière via une traditionnelle boîte auto 4 vitesses. Enfin, si la voiture affiche 8 773 miles (14 118 km), le propriétaire indique qu’il faut en ajouter 100 000 pour un rendu plus réel. Cette « Ferraro », aurait donc aux environs de 175 000 km. Après avoir été mise en vente sur Ebay, elle a trouvé preneur en échange de 10 000 $ (environ 8 500 €).
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