Le syndicat de l'United Bus Service (UBS) veut obtenir des réponses du ministre Nando Bodha sur ces dossiers. Au cas contraire, «nous allons envisager une grève de transports». Propos de Pamanan Runglall, un des employés présents à la conférence de presse tenue par l'United Bus Service Employees Union (UBSEU), en ce lundi 3 juillet, au centre social Marie Reine de la Paix à Port-Louis.
«Manque de communication des ministres»
Les employés de l'UBS sont exaspérés du «manque de communication» aussi bien du ministre du Transport en commun, Nando Bodha, que du ministre du Travail, Soodesh Callichurn. Ce dernier ne les a pas approchés pour les rassurer en ce qui concerne leur emploi, déplorent-ils.
S'exprimant sur la carte Filao qui a été lancée le jeudi 29 juin, les syndicalistes ont avancé «qu'ils ne sont pas contre le changement mais que cela doit être bien fait». Ils ajoutent que «le ministre du Transport en commun n'a donné aucune garantie pour l'emploi des receveurs d'autobus».
Les syndicalistes déclarent que les chauffeurs d'autobus sont de plus en plus victimes d'agression. Du coup, ceux-ci ne peuvent pas demander aux voyageurs agressifs de payer et la carte Filao ne sera pas d'un grand secours. «Avec des cartes de la sorte dans les bus, il y a un seul chauffeur. Il ne pourra pas vérifier le paiement de tous les passagers tout seul», lance Gorah Enathally, le président de l'UBSEU.
Le syndicat demande à nouveau main-forte aux policiers sur certaines lignes au vu de ces agressions. Par ailleurs, le nouveau système d'autocollant pour les transports privés n'aide pas à réduire le nombre de vans illégaux, selon l'UBSEU.
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