À Castel : Deux Collégiennes Fauchées par une Voiture

11 years, 2 months ago - 24 January 2013, The Défi Media Group
À Castel : Deux Collégiennes Fauchées par une Voiture
Deux étudiantes, habitant Allée Brillant, Castel, ont été fauchées par une voiture, lundi matin. Elles se rendaient aux cours quand l'accident s'est produit. Les deux filles, qui venaient de prendre part aux examens du HSC, sont toujours hospitalisées. Le chauffeur du véhicule a été interrogé, puis relâché.

«Nou ti pe mars lor trotwar kan enn loto blan inn tap ek nou », lâche Nadia K., sur son lit d'hôpital, à Candos. Cette étudiante d'un collège d'État des hautes Plaines-Wilhems revient péniblement sur le jour de l'accident.

Selon elle, il était environ 7 heures. Elle était en compagnie de son amie Ruksaar R. Elles marchaient sur le trottoir et se dirigeaient vers l'arrêt d'autobus. Elles devaient se rendre à un cours en comp­tabilité, à Ébène, quand une Honda blanche les a fauchées. Les deux collégiennes ont été violem­ment projetées sur l'asphalte. La voiture a, elle, terminé sa course dans une impasse.

La police d'Eau-Coulée a été aussitôt alertée. Les deux collégiennes ont été évacuées d'urgence à l'hôpital Victoria, Candos, par les policiers. Le chauffeur, un dénommé Chetanand J., étudiant de 19 ans, a été soumis à un alcotest qui s'est révélé négatif. Cet habitant de Camp-Fouquereaux a été conduit au poste de police pour les besoins de l'enquête.

Lors de son interrogatoire, le jeune homme a relaté les faits. Il a confié aux policiers qu'il y avait un embouteillage sur la voie menant vers la capitale. À un moment donné, un van a freiné subitement devant lui. Il dira avoir appliqué les freins de son véhicule, mais en vain. C'est ainsi que la voiture a heurté les deux jeunes filles avant de terminer sa course dans une impasse. Peu après, Chetanand J. a été relâché.

Selon un témoin, « la voiture doublait un autobus car il y avait un van en stationne­ment un peu plus loin. Le conducteur aurait perdu le contrôle de sa voiture avant de renverser les filles ». L'enquête policière suit son cours.

« Je me suis évanouie. Quand j'ai repris cons­cience, j'étais à l'hôpital », raconte Nadia difficile­ment. Cette jeune fille est défigurée. Selon les pro­ches, la collégienne vient de perdre sa mère, emportée par la maladie, il y a trois mois. Son père demeure impuissant face au sort qui s'acharne sur sa famille.

De son côté, Ruksaar, qui est consi­dérée très brillante, n'a pas été épargnée. La main gauche plâ­trée, minerve au cou, elle a été aussi grièvement atteinte à la colonne verté­brale. Selon le personnel soignant, la jeune fille subira une intervention chirurgicale ce jeudi.

« C'est un voisin qui m'a dit que ma fille avait été victime d'un accident. Je ne peux pas la voir dans cet état », pleure la mère. « Les jeunes au volant ne sont pas responsables. Ce sont les autres qui en font les frais », s'indigne-t-elle.