Fauché par une voiture le 5 juillet dernier – Jean Alex Tossé succombe à ses blessures

Le sexagénaire avait été fauché par une voiture, le 5 juillet dernier, alors qu’il revenait de la boutique, à la rue Dr Reid, à Beau-Bassin.

Le jour du drame, Jean Alex Tossé, domicilié chez l’une de ses filles à Camp-Levieux, à Rose-Hill, s’était rendu chez une autre fille à Beau-Bassin. Avant de rentrer chez lui, vers 17h30, il s’était rendu à la boutique pour acheter un journal quand il avait été percuté de plein fouet par une voiture au moment où il traversait la route. Grièvement blessé, Jean Alex Tossé avait été transporté d’urgence à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo où il avait été admis aux soins intensifs. Après une semaine à l’hôpital, Jean Alex Tossé a poussé son dernier soupir. 

Les proches de la victime racontent que pendant tout ce temps passé à l’hôpital Jean Alex Tossé était inconscient. Selon eux, la victime avait eu la jambe fracturée et avait de graves blessures au visage et à la tête. Ses proches sont inconsolables.

« Rien ne présageait qu’il allait connaître une fin aussi atroce. Il voulait se faire couper les cheveux », raconte sa fille. « Mon père était très apprécié dans la localité. De temps en temps, il prenait un verre, à la boutique du coin. Il laisse un grand vide dans notre famille », poursuit-elle.

Jean Alex Tossé, un maçon retraité, laisse, derrière lui, sa veuve de 60 ans, quatre enfants et trois petits-enfants. 

L’autopsie pratiquée par le No 2 du service médico-légal de la police, le Dr Maxwell Monvoisin, assisté du Dr Chamane, a attribué le décès à une septicémie. Ses funérailles auront lieu ce vendredi. 

Le chauffeur du véhicule, une habitante de Montagne-Longue, âgée de 30 ans, a comparu devant le tribunal de Rose-Hill, jeudi. Une charge provisoire d’homicide involontaire a été logée contre elle. Elle a été libérée contre une caution de Rs 5 000. 

Dans une déposition consignée à la police, la jeune femme a expliqué aux enquêteurs que le sexagénaire a surgi subitement devant son véhicule et qu'elle n’a, de ce fait, pu l'éviter.