Goodlands: un Chauffeur d’Autobus Tabassé Après Avoir Doublé une Voiture

«Il était aux alentours de 14 h 30. Je revenais de Grand-Gaube en direction de Trois-Bras. Il y avait une vingtaine de passagers ainsi que le receveur à bord de l’autobus, raconte le jeune homme de 27 ans. En arrivant à Goodlands, à la hauteur de Pallagames, il y avait des embouteillages et le bus avançait avec difficulté. De plus, il y avait une voiture garée sur la gauche. Je l’ai doublée pour pouvoir poursuivre ma route et je me suis retrouvé à côté d’elle dans les embouteillages.»

À peine quelques secondes plus tard, poursuit l’habitant de Goodlands, le chauffeur de la voiture, accompagné d’un passager, a commencé à l’insulter. «Ils sont venus jusqu’à la portière de l’autobus et ont commencé à me tirer par la main, ajoute le receveur, Sharma Bundhoo. Je me suis débattu et je suis parti au fond.»

Quatre autres personnes se seraient alors jointes aux deux hommes pour s’attaquer au chauffeur. Ils auraient fait irruption dans la cabine de ce dernier, qui se serait agrippé au volant. «Zot inn koumans tap mwa. Kan zot inn trouvé zot pa pé kapav tir mwa, zot inn ferm laport-la, zot inn kraz vit ek zot inn avoy li lor mwa», indique Ashan Shantoo, tout en montrant ses blessures.

Pas la première fois

Le receveur et lui doivent leur salut aux policiers du poste de police de Goodlands qui effectuaient leur ronde habituelle. En les voyant arriver, les agresseurs ont pris la fuite à bord d’une voiture. Ashan Shantoo, qui a dû recevoir des soins à la médiclinique de Goodlands après cette mésaventure, dit ne pas connaître ses agresseurs.

Toutefois, il a pu fournir aux policiers, lors de sa déposition, les numéros de la plaque minéralogique de la voiture dans laquelle ces derniers ont pris la fuite. Aucune arrestation n’a eu lieu jusqu’à présent, mais les policiers poursuivent leur enquête.

Ce n’est pas la première fois que les employés de la ligne d’autobus Ayush Travel se font agresser. Ashan Shantoo dit craindre pour sa sécurité car ses agresseurs l’auraient menacé d’en finir avec lui.